Juste un au revoir

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Autant le dire tout de suite, pour le moment je ne ressent plus l’envie de blogguer. Je m’oblige à le faire mais le plaisir d’écrire ici n’est plus là. Trop de choses se bousculent dans ma tête actuellement et je pense que je dois d’abord faire le vide, m’accorder une pause et ralentir le rythme, voilà l’essentiel. Je recommencerais à poster quand j’en ressentirais à nouveau le besoin ainsi que le désir de partager. C’est juste partir pour mieux revenir ♪

It’s not goodbye, it’s see you later ツ

 

 

Je ne te dérange pas au moins ?

C’est l’un de mes plus gros défauts. Cette peur que j’ai de déranger, d’être de trop. Pour les autres ça coule pourtant de source que je m’intègre à leurs sorties, leurs discutions, etc  Mais allez savoir pourquoi, j’ai un blocage, une sorte de réserve. Peut-être qu’au fond c’est parce que je crains d’être rejetée ? C’est possible. Ou alors mon manque de confiance en moi même qui s’exprime là-encore. Souvent, j’aimerais être moins sensible (sans pour autant devenir un coeur de pierre), ne plus arriver à percevoir les sentiments des autres et cesser de me torturer l’esprit inutilement. Au final, on a beau me rassurer, ce « si je/ça ne te dérange pas » fait encore partie de moi pour le moment…

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Où je parle famille

Un personne très importante dans mon existence est: mon grand frère.  Je ne sais pas comment j’aurais grandit sans lui et d’ailleurs quand il a eu son accident de voiture, j’ai réalisé que j’aurais pu le perdre a jamais et les mots sont trop faibles pour expliquer cette prise de conscience qui était effrayante. Lui et moi nous sommes toujours bien entendu (pour l’anecdote, mon premier mot fut pour lui), nous n’avons à vrai dire jamais eu de relations conflictuelles. C’était plutôt des petites chamailleries et comme disait ma mère à l’époque: « l’un avec l’autre on se chamaille, l’un sans l’autre on se cherche.« . La période la plus difficile fut donc sans doute lors de sa relation avec une de ses ex qui ne supportait pas qu’il visite sa famille, du coup le voir à peine pendant 2 ans ça m’a vraiment fait mal. Il est vrai que j’aurais également adoré avoir une soeur mais pas à la place de ! En plus de nous deux. MAIS je réalise la chance que j’ai (que l’on a ?) déjà. Pourtant on a deux caractères très différents mais c’est à croire que ce n’est pas un motif pour ne pas s’entendre. On parle de tout, on se confie, on partage, on veille l’un sur l’autre, on rigole, etc Je sais qu’il sera toujours là pour moi et inversement.  Je réalise qu’avoir un grand frère tel que lui est sans doute l’un des plus beaux cadeaux de la vie, de ma vie. Après tout , on dit bien qu’un frère (ou une soeur) est un ami donné par la nature :)

Et vous ?Avez vous un frère, une soeur ou plusieurs ? Plutôt amis ou ennemis ?

Observations

Il y a quelques jours, en plus de mes recherches diverses pour trouver un emploi, j’avais aussi posté une petite annonce sur un site pour proposer mes services dans la garde d’enfants. Aujourd’hui, j’ai découvert par hasard qu’une personne avait quasiment copié/collé mon annonce en y rajoutant seulement deux trois mots de plus (bel effort de créativité). Ce n’est pas grand chose mais j’ai quand même trouvé ça ridicule.

Autre exemple de comportements qui me dérange. L’autre fois, une adolescente était en train de se moquer du physique d’une de ses camarades de classe (pas devant la fille dont il était question). Son père était là, je croyais qu’il allait la remettre en place. Eh bien non : il l’a félicitée. Oui, il a dit qu’il était fier de voir qu’elle conservait son humour légendaire -__-« . Alors j’ai beau adorer rire, je ne vois pas en quoi la méchanceté gratuite est une forme d’humour louable ?

Enfin bon, ce ne sont que deux tout petits exemples parmi tant d’autres choses (quelquefois plus graves) qui m’agacent/me sidèrent, on y fais tous face . Il y a bien pire mais parfois je me dis que la vie de tout le monde serait facilitée si les gens savaient faire preuve d’un peu de savoir-vivre, hors c’est tout juste si pour la plupart s’insulter n’est pas devenu une automatisme. Je vais conclure par cette citation de Chamfort:

« La société serait une chose charmante, si l’on s’intéressait les uns aux autres. »

Souvenirs d’une décennie passée

Les profs: j’en ai croisé un tas de très mauvais (sans aucune pédagogie & co’) et que j’associe librement à cette phrase d’Alphonse Allais: « On devrait pouvoir ouvrir des écoles pour professeurs inadaptés » mais aussi certains dont je garderais à tout jamais un excellent souvenir (ils sont rares mais ils existent !) Je ne les classe pas par ordre de préférence mais selon les dates auxquelles je suivais leurs cours.

Sport: Avant que je ne développe une phobie pour les cours de sport (grâce à une  chère prof du second collège où j’ai été) j’attendais avec impatience les heures d’éducation physique inscrites sur mon emploi du temps. Le prof était super sympa,il nous poussait à l’effort et le temps passait vraiment vite. J’adorais ses cours. Anecdote amusante, je me souviens qu’en fin de cinquième, on faisait une espèce de « bac à lauréat » entre copines et il surveillait notre classe (en réalité deux classes rassemblées tandis que les autres étaient en voyage scolaire). Quand avec une amie on lui a demandé un animal en « F » il n’a rien trouvé de mieux à répondre (en plaisantant bien sûr!) que : « Femme » Ralala jvous jure X)

Histoire/Géographie: Un prof formidable que j’ai eu durant ma dernière année de collège. Il rendait ses cours extrêmement vivant (sketchs, nous ses élèves qu’il plaçait à tour de rôle dans une scène de l’Histoire, imitations, etc) et c’est en partie grâce à lui que j’ai appris à vraiment aimer l’Histoire. Il a été le premier à avoir confiance en moi et à me dire de croire en mes capacités. C’est vraiment le genre de prof qu’il devrait y avoir en plus grand nombre !

Espagnol: Je l’ai eu durant toute la période Lycée et même après ces 5 années, il demande encore de mes nouvelles. Je sais aussi que si j’ai besoin d’aide je peux aller le trouver (ça ne saurait tarder dès la reprise de mes études :p ) C’était vraiment un prof génial, je me souviens encore du tout premier cours où il parcourait nos noms de famille et demandait la nationalité/les origines de chacun (histoire d’en savoir un peu plus sur nous, de faire connaissance et savoir si certains étaient bilingues, etc), arrivé au mien il a déclaré ne même pas se poser la question. C’était sympa, en temps de pause on se parlait des villes où on allait ou d’où on avait nos origines (Málaga♡) :)

Et vous des profs qui vous ont marqué ?

« Prolonger le doute, c’est faire durer l’espoir »

L’autre jour, alors que je zappais désespérément (oui, désespérément parce que je n’aurais sû dire quel programme télévisé me déplaisait plus que l’autre), j’ai attérit par miracle sur une adaptation du livre « Jane Eyre ». Le fait est que j’ai pourtant vu un tas de versions télévisées ou cinématographiques de cette œuvre mais alors là, j’ai eu un ENORME coup de coeur pour celle-ci, une mini-série made in Angleterre en 2006.

L’ambiance, le jeu, l’adaptation de l’histoire, les personnages, tout était vraiment sublime. J’ai adoré la façon dont Ruth Wilson interprète Jane Eyre et Toby Stephens incarne un merveilleux Monsieur Rochester (même si certains l’ont jugé trop séduisant pour interpréter Edward mais on ne va pas s’en plaindre), il est vraiment parfait dans ce personnage. Les deux ensemble sont excellents, vraiment.

Le temps de 4 épisodes j’étais vraiment transportée au 19ème siècle et dans l’Univers de Jane Eyre. On plonge dans un autre Monde, on s’attache aux personnages, tant et si bien que c’est un peu triste de quitter cet Univers à la fin mais dans tous les cas, ça reste une belle histoire. D’ailleurs, avoir vu cette mini-série m’a donné l’envie de replonger dans ce livre de Charlotte Brontë :) !

Certes cette version ne peut pas plaire à tout le monde (dans le sens où ça peut sembler trop moderne face à l’original) mais il en faut pour tous les goûts.
De mon côté, je ne me lasserais pas de revoir cette version-là :)!

La vie est pleine de choses qui blessent le coeur

En ce moment mes angoisses reviennent, la nuit surtout, comme si elles attendaient que l’obscurité tombe pour venir m’accabler. J’ai peur de ne pas trouver de petit job pour financer mon projet et donc de devoir -encore- reculer ma date de départ vers cet Ailleurs qui m’attire tant. Sauf que si je dois une fois de plus renoncer à cette envie et rester là sans rien trouver à faire (dans cette chère ville où je vis: soit tu es pistonnée, soit tu as au minimum 3 ans d’expérience même pour passer le plumeau ) d’ici la reprise de mes études (en Septembre prochain), je doute que mon moral tienne le coup. Là déjà, je sens la tristesse me gagner et je fais mon possible pour le cacher à tout le monde (bien que je soupçonne fortement ma mère de réussir à deviner mon état malgré tout/elle lit en moi ❤)

J’espère donc pouvoir économiser assez d’ici le début de l’année prochaine. D’un côté j’ai hâte de pouvoir me consacrer à mes recherches pour l’étranger et pouvoir partir. D’un autre j’ai cette peur encrée en moi, celle de ne pas être capable de mener l’aventure jusqu’au bout. La peur d’être perdue, de trop souffrir de l’absence de mes proches, de mal tomber, de galérer, etc En même temps, mon père m’aide tellement à avoir confiance en moi -__- » ! Selon lui c’est limite si je ne vais pas rentrer au bout de deux semaines. Il est gentil mon père, ne vous méprenez pas, seulement il a une confiance en lui absolu et ne peut s’empêcher de considérer que les autres ne sont pas aussi bons. Moi, ça me déstabilise. Je crois qu’inconsciemment je tiens compte de ce jugement.

En réalité je me rend compte que je me sens totalement perdue. Je n’ai absolument pas confiance, je m’interdit de vivre des choses et l’avenir me rend anxieuse… J’ai le sentiment d’être prisonnière d’un cycle infernal, sans réelle solution pour avancer. Désolé pour cet article « déballage d’états d’âme » qui n’intéressera sans doute personne mais l’écrire me soulage un peu, après tout ce blog est aussi une sorte de défouloir. Maintenant, j’espère sincèrement qu’après la pluie viendra le beau temps ♫

Alors ça, c’est la meilleure !

Souvent, j’essaie de rester zen mais c’est dans certaines situations c’est dur. Quand on vous dit que la France est le Pays des droits de l’Homme et qu’une imbécile (admirez ma politesse) ose réclamer un titre de séjour à mon père, ça me met hors de moi. Pour info mon père est Espagnol et il vit en France depuis qu’il est gamin. C’est pas non plus comme si c’était un clandestin trafiquant de drogue puis zut (double effort de politesse) il est EUROPEEN. Quand en plus de ça la personne en question a elle aussi un nom de famille espagnol et qu’après ils sont 2 abrutis à lui parler d’un éventuel retour à la frontière ça me fait rire JAUNE. Du coup hop hop hop je leur imprime et surligne les textes de loi qui indiquent bel et bien que « tout citoyen européen ou suisse qui souhaite s’installer et travailler en France doit être muni d’une carte d’identité ou d’un passeport mais n’est en aucun cas obligé de détenir un quelconque titre de séjour ou de travail. » Honnêtement cette histoire me sidère. Comme toujours ils emmerdent les bons et laissent courir les cons (non effort de politesse). Et vous, avez vous déjà eu droit à des aberrations du genre ?

Le coeur en exil

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« C’est étrange de passer à côté de quelqu’un en lui adressant juste un sourire, en se souvenant qu’avant cette lumière était multipliée par mille. C’est étrange de regarder quelqu’un marcher de loin et de se rendre compte qu’on ne reconnait plus sa démarche, alors qu’elle nous était tellement familière quelques temps plus tôt. C’est déroutant de discuter avec une personne qu’on aimait et de réaliser que sa vie est différente, qu’on ne connait plus rien d’elle,et que d’autres gens nous ont remplacés. Et c’est terrible de comprendre que rien de tout cela ne peut être prévu, et que chaque personne à qui l’on tient s’éloignera peut-être un jour, malgré l’évidence de sa présence. »

L’autre jour je parcourais des textes et je suis tombé sur celui-ci écrit par Jacques Prévert, j’ai eu un véritable coup de coeur pour ces quelques lignes que je souhaitais partager ici …

Le permis de Con (duire)

Souvent, je me demande comment certaines personnes ont réussit à obtenir leur permis de conduire (si ce n’est en fayotant à l’extrême) ? A croire que pour eux, le célèbre papier rose obtenu s’apparente à : permis d’emmerder le monde , de me croire seul sur la route et d’attenter à la vie d’autrui.

Il y a ceux :

-qui coupent la route aux autres (c’est la fête, je fais ce qui me plait ♪ )
-qui téléphonent au volant (où pire: qui envoient des textos. Véridique ! )
-qui râlent alors qu’ils sont en tort (mauvaise foi vous dites ?)
– ceux qui ne ralentissent pas en voyant un piéton
(ou pire: qui accélèrent ! Mode sadique : ON )
-qui ne disent pas merci quand on les laisse passer (alors que ce n’est pas à eux de passer mais bon, c’est bloqué devant alors on est gentil: passe … on le regrette deux secondes après. Un signe de la main ou un merci n’ont jamais tués personne)

Et encore, la liste est longue. Il y a tellement de fous au volant. Je me souviens qu’un jour mon frère a été renversé par un gars qui avait pris le rond-point en sens inverse (oui, il faut vraiment être tordu) et était venu le chercher tandis qu’il traversait au passage clouté. Il était seul, la personne au volant ne s’est (bien évidemment) pas arrêtée. Personnellement ça me sidère. Tout comme les gens qui vous laissent passer aux passages piétons mais en râlant. Je ne sais pas vous mais j’aime autant que la personne ne me laisse passer dans ce cas-là, je n’en ferais pas une syncope.

Aussi de voir que certains perdent la vie parce qu’un irresponsable a bu ou s’est drogué, ça a le don de me mettre en colère. Il y a quelques temps, mon frère (encore) a faillit y passer dans un accident de voiture à cause d’un abrutit qui ne respectait ni les limitations de vitesse ni la logique qui est de ne pas doubler en plein virage. L’autre s’en est tiré avec une simple égratignure vers le sourcil. Je me demande sérieusement quand est-ce que certains comprendront que l’on vit en société, qu’il y a des règles à respecter et que si eux s’en fichent de risquer leur vie, d’autres tiennent à la leur.

Comment le chantait Pauline Ester : Le monde est fou, fou, fou voyez-vous!

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